Rénovation énergétique : quel impact pour les anciens bâtiments ?

Publié le 19/12/2023

Les anciens bâtiments ne sont pas tous des passoires énergétiques. Pourtant, plus de la moitié de ces bâtiments ont une étiquette énergétique E, F ou G dans le cadre du diagnostic de performance énergétique (DPE). La FNAIM considère que ce diagnostic doit être adapté pour les bâtiments anciens afin d’être plus cohérent.

Un DPE qui n’est pas toujours adapté à toutes les situations

Depuis le 1er janvier 2023, certains logements, dits « passoires thermiques », sont interdits à la location et, dans près d’un an, le 1er janvier 2025, la démarche se poursuivra, d’abord avec la classe G, puis la classe F et la classe D, à l’horizon 2034. Les propriétaires de ce type de logements doivent donc répondre à cette obligation en réalisant des travaux de rénovation pour corriger le DPE ou en vendant leur bien. Toutefois, le DPE n’est pas toujours bien adapté aux différents biens immobiliers, en particulier les logements de petite surface et les bâtiments anciens, ce qui se traduit par une classe moins bonne qu’en réalité.

60 % des bâtiments anciens notés E, F ou G

Plus de la moitié des immeubles construits avant 1948 ont un mauvais DPE, de E à G. Or certains d’entre eux ne sont pas énergivores en réalité, ce qui implique la nécessité de revoir le DPE des logements concernés afin qu’ils ne soient pas interdits à la location. Plus encore, cela éviterait à un propriétaire de réaliser des travaux de rénovation pour, in fine, un résultat peu concluant.

C’est pourquoi à l’heure actuelle, une réflexion est menée à ce sujet par le Ministère du Logement.


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